La technique de la lacto-fermentation et la mise en bocaux des légumes du jardin.
Ce mode de fermentation permet de conserver les légumes crus mais aussi de mieux les digérer, de faire le plein de probiotiques. Et comme si ce n’était pas assez, la lacto-fermentation enrichit les légumes en vitamines C, K, PP et A.
Le principe est relativement simple, il vous faut des légumes, de l’eau, du sel, des bocaux bien fermés, un endroit frais et sec, et c’est tout. Nul besoin de conservateurs ou de pasteurisation, la lacto-fermentation étant un système de conservation.
Venez découvrir cette méthode ancestrale !
Durée : demi-journée 13h45-17h30. Rendez-vous à 13h30.
Lieu : Jardin-verger, 3bis route du Bois 64510 ASSAT
Voter sur le site du budget participatif n’est pas très facile. Il y a beaucoup de petites étapes qu’il faut suivre les unes après les autres… Le tuto présenté ci-dessous est là pour vous faciliter la tâche.
Prenez-en connaissance, installez-vous confortablement devant votre ordinateur et votez pour notre projet !
Notre projet « Un parcours son et image pour tous au jardin-verger » répond à un besoin non couvert sur le département 64 : l’accès d’un jardin et d’un verger aux personnes en situation de handicap.
D’où la nécessité de mettre en place des équipements permettant leur venue, d’autant plus que ces équipements serviront à tous !
Montant du projet : 43 000€ d’investissements pour :
installer 10 bornes sonores dans le jardin-verger qui diffuseront, à la demande, des messages enregistrés sur les plantes, disponibles en six langues dont en lenga nosta ;
l’aménagement d’une salle vidéo de 35 m² équipée d’outils multimédias.
Pour notre association, ces équipements ne déshumanisent pas les rapports humains : ils sont complémentaires et permettront de créer du lien et de partager la fabuleuse histoire des plantes et des hommes avec tous, sans exception. Quant aux bandes sonores et vidéos créées, issues du collectage local, elles seront des archives pour notre territoire et notre association.
Notre jardin-verger est un site connu et reconnu où l’on se sent bien. Quand on vient au jardin-verger, que l’on soit visiteur, amateur ou connaisseur, on en repart avec le sentiment d’avoir à la fois enrichi ses connaissances et découvert un endroit merveilleux. Le monde végétal est surprenant. C’est ce que nous voulons partager avec tout le monde !
Nous sommes convaincus du bien fondé de ce projet mais on a besoin de vous et d’un maximum de votes pour qu’il aboutisse.
Quel beau défi à relever tous ensemble ! On compte sur vous ! Merci beaucoup.
2. Je reçois un e-mail pour confirmer mon adresse.
3. Puis, je clique sur l’onglet « Voter » et je choisis le projet du CLAB en rentrant la référence : 1-209
4. Je dois aussi voter pour deux autres projets qui me tiennent à coeur et si possible je les choisis dans un autre canton que le nôtre, (canton d’Ouzom et Rives du Neez) pour mettre toutes les chances de notre côté…
5. Quand j’ai choisi mes 3 projets, je reçois un mail sur ma messagerie personnelle pour confirmer mes choix et le tour est joué ! Parfois le mail peut se trouver dans la boîte des indésirables.
Quand les plantes racontent l’histoire des hommes, c’est tout un monde insoupçonné qui s’offre aux visiteurs. Depuis la nuit des temps, la relation des plantes et des hommes est étroitement liée, pour le meilleur comme pour le pire !
Les plantes ont accompagné l’homme dans sa vie et pour sa survie : elles l’ont nourri, vêtu, soigné, chauffé… Elles ont permis la fabrication d’outils, d’objets en vannerie ou d’instruments de musique… Elles ont rythmé leurs vies au fil des saisons dans un perpétuel recommencement. Considérées comme divinités dans des temps ancestraux, la tradition populaire leur conférait également des pouvoirs protégeant contre les catastrophes naturelles et les effets maléfiques des sorciers… Souvent stratégiques pour nourrir l’humanité, quelquefois au centre de conflits, elles ont écrit l’histoire de nombreux peuples.
De nos jours, l’homme moderne restreint sa relation aux plantes à la fonction vivrière, médicale et industrielle. Notre société matérialiste a pris le dessus et a fait tomber dans l’oubli cette union sacrée. Les détenteurs de ces savoirs millénaires se font de plus en plus rares. Si rien n’est fait, c’est tout un pan de notre patrimoine culturel et territorial qui va disparaître en silence.
Cela fait deux ans à présent que notre association le Conservatoire des Légumes Anciens du Béarn a choisi de tout mettre en œuvre pour sauvegarder ces connaissances et les mettre à disposition du public. Pour cela, elle a créé au jardin-verger d’Assat, un pôle ethnobotanique permettant à chacun de découvrir et d’apprécier cette relation plantes-hommes via des visites guidées, des fiches explicatives ou lors de conférences à thèmes qu’elle propose.
Si je te dis « pollinisateur », tu penses sans doute aux abeilles domestiques qu’on élève pour leur miel. En ce cas, tu as un peu raison, mais ce ne sont pas les seules !
Déjà, faisons le point sur la pollinisation. Les scientifiques estiment que 80 % des plantes à fleurs parient sur les pollinisateurs pour leur reproduction : ce sont eux qui transportent le pollen d’une fleur à l’autre. Le pollen, c’est une poudre que les fleurs fabriquent pour se reproduire entre elles. Pas de pollen, pas de fécondation. Pas de fécondation, pas de graine ni de fruit. Pas de graine, pas de reproduction. Ou alors une reproduction à l’identique, sans diversité ni capacité d’adaptation face aux changements de l’environnement. C’est dire à quel point la pollinisation est cruciale ! Heureusement que l’abeille domestique n’est pas la seule à remplir cette fonction.
En France, les entomologistes (les scientifiques qui s’intéressent aux insectes) ont décrit près de 1000 espèces d’abeilles sauvages, des cousines de l’abeille domestique. Et ce ne sont pas les seules espèces pollinisatrices. Qui sont les autres ? En France métropolitaine, ce sont tous les insectes qui visitent les fleurs et qui emportent le pollen accroché sur leurs poils : des abeilles bien sûr, mais aussi des mouches, des papillons, des coléoptères et des punaises. Tous contribuent à la pollinisation. Sous d’autres latitudes, ce rôle est également rempli par des mammifères, des reptiles et des oiseaux qui se nourrissent sur les fleurs. Le pollen peut s’accrocher partout !
Les insectes pollinisateurs ne travaillent pas gratuitement. La plupart visitent les fleurs pour s’y nourrir et transportent donc du pollen d’une fleur à l’autre involontairement. Au fil de leurs visites, ils amassent sur leur corps des grains de pollen qui se déposeront sur d’autres fleurs. Beaucoup d’insectes pollinisateurs… mangent le pollen ! Ou bien s’alimentent à partir d’un jus sucré spécialement produit par les plantes pour attirer les pollinisateurs : c’est le nectar. Les pollinisateurs qui sont équipés de trompes peuvent atteindre le fond de la fleur et aspirer le nectar comme avec une paille. Mais certains s’en servent aussi pour se nourrir sans rentrer dans la fleur : un petit trou sur le côté pour passer sa trompe, et le voleur est servi ! On parle dans ce cas en effet de vol car l’insecte ne ramasse ni ne dépose de pollen et ne pollinise donc pas la plante qui le nourrit.
Les plantes et les pollinisateurs sont plus ou moins dépendants les uns des autres, et c’est ce qui est en partie à l’origine de leur fabuleuse diversité. A priori, plus une fleur attire de pollinisateurs, plus elle a de chances d’être fécondée. Mais seulement si le pollen est échangé entre deux fleurs de la même espèce ! Pour garantir le succès des échanges, les plantes ont deux stratégies : se spécialiser ou faire dans le vrac. Certaines orchidées ont un contrat exclusif avec un seul type de pollinisateurs. Elles assurent leur fidélité en imitant l’odeur et la forme des femelles de leurs pollinisateurs. Trompés, les mâles tentent de copuler avec la fleur… En vain (pour eux) mais en se chargeant de pollen !
À l’opposé, certaines fleurs comme les carottes sauvages attirent une pléthore d’insectes qui viennent s’y nourrir, se reposer, ou se reproduire. Tous peuvent contribuer (à des degrés divers) à la pollinisation de ces plantes.
Les deux stratégies ont des avantages et des inconvénients. Les plantes généralistes qui attirent de nombreuses espèces de pollinisateurs ont plus de chances de recevoir du pollen, d’autant que si une espèce de pollinisateur venait à disparaître, d’autres assureraient la pollinisation. Mais ce n’est pas toujours garanti que le pollen qu’ils transportent vient de la bonne plante. De leur côté, les plantes qui ne font affaire qu’avec une seule espèce de pollinisateurs s’assurent le transport privilégié du bon pollen. Mais cette spécialisation les rend également très vulnérables à la disparition de leurs visiteurs !
Les insectes pollinisateurs sont aujourd’hui menacés par plusieurs facteurs : la réduction de leurs habitats, le réchauffement climatique qui peut décaler la période d’activité des insectes par rapport à celle de la floraison (de quoi affamer les pollinisateurs…), ou encore un usage important des pesticides. Autant de perturbations qui peuvent se répercuter sur tout l’écosystème à travers les relations qui existent entre les plantes, les insectes et leurs prédateurs, les prédateurs de leurs prédateurs, etc. Pour ces raisons, il est impératif de mieux comprendre la biologie des pollinisateurs pour les protéger efficacement. Tu peux toi-même aider les scientifiques dans cette vaste tâche… en prenant des photos qui permettront de savoir quels pollinisateurs se nourrissent sur quelles fleurs, à quel endroit et à quel moment.
Cet article a été co-écrit avec Alix Boher-Sanchez, étudiante en Master 1 de Médiation des Sciences à l’Université Bordeaux Montaigne et Bastien Castagneyrol, chercheur en écologie à l’UMR BIOGECO INRAE-Université de Bordeaux.
Si toi aussi tu as une question, demande à tes parents d’envoyer un mail à : tcjunior@theconversation.fr. Nous trouverons un·e scientifique pour te répondre.
Frédéric Barraquand, Chercheur au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut de Mathématiques de Bordeaux, Université de Bordeaux et Alix Sauve, Chargée de mission « Liste Rouge des Écosystèmes », Comité Français de l’UICN
Une nouvelle écrite par Thierry Gasteuil qui a pour cadre le Conservatoire des Légumes Anciens du Béarn.
« Ils nous ont tant manqué pendant le confinement. Ou au contraire, avons-nous pu y trouver un havre de quiétude, un poumon vert propice à la respiration, une parenthèse fleurie ou maraîchère.
Les nouvelles issues de ce recueil ont pour cadre ou pour essence ces jardins. Mais des jardins souvent inquiétants, où se déroulent des intrigues palpitantes, à l’esprit Noires…
Vous ne verrez plus jamais ces lieux emblématiques de notre Béarn de la même manière… » (Extrait de la Préface d’Anne Detaille).
Vous vous demandez comment faire la fête sans inviter le coronavirus ? Ce n’est pas très compliqué et surtout, depuis des mois, on sait faire ! Quelques rappels au cas où…
– « Je porte mon masque (de super héro 😷), je lave mes mains aux points de lavage prévus (facile), je ne fais pas de bises ni d’embrassades et je ne serre pas de mains (je les garde dans mes poches ou sur la tête, au choix 🙆♀️🙆🙆♂️), je me tiens à distance de mes potes (…je vous aime 😭…), je garde mon verre (jalousement héhé 🍷) et je ne partage pas ma cigarette (pas de taffe pas de gaffe) ! Si je ne me sens pas très bien, autant rester chez moi… on ne sait jamais ! Je ne veux pas que le coronavirus passe par moi ! !
Un grand merci pour votre compréhension. Alors, à bientôt ! 🙋🙋♀️🙋♂️
Tout d’abord un GRAND MERCI à toutes les personnes, anonymes ou pas, qui ont choisi de donner leurs tookets à notre association 🤩 Sachez que notre projet est en passe d’être réalisé ! 👏
Nous avions prévu d’affecter le montant des tookets à l’achat et à l’installation d’une serre accessible aux personnes à mobilité réduite. Cette accessibilité permettra d’accueillir non seulement les personnes handicapées moteur mais également toute personne atteinte d’un handicap sensoriel, touchant les sens de la vue, l’ouïe… en vue de leur proposer des séances de jardinage.
Les tookets et l’aide financière de la Fondation Lea Nature, nous ont permis de commander la serre ! Nous avons également réalisé le terrassement sur 120 m².
Encore un petit effort et nous aurons atteint le montant total, soit 9000,00€ ! Nous comptons sur vous pour que notre jardin-verger soit non seulement agro-écologique mais solidaire ! 🥰
Bernard Schoenenberger nous a quittés en ce mois de juillet. Bénévole et ami de longue date, notre président, Hubert Lassus-Pigat, lui a rendu hommage au nom du CLAB.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.